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[Test] Uncharted 3

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J’aurai mis beaucoup de temps à me mettre à Uncharted 3, non seulement parce que l’actualité vidéoludique très chargée de la fin 2011 m’a forcée à revoir mes priorités, mais aussi parce que les quelques niveaux révélés lors de la soirée de lancement organisée par PlayStation m’avaient fortement déçue. Mais après 2 excellents premiers opus, il fallait bien que je me décide à attaquer un jour le nouveau bébé de Naughty Dog, ce que j’ai enfin fait il y a quelques semaines (ah oui, cet article n’est pas tout jeune… :p).

Test Uncharted 3 : Drake's Deception

Comme je vous le disais, suite au niveau que j’avais fait lors de la soirée de lancement et qui ne m’avait pas du tout convaincue, j’avais quelques appréhensions sur ce nouvel opus et une grande crainte d’être fortement déçue. Heureusement, l’équipe de Naughty Dog n’a décidément plus grand chose à démontrer, et son aptitude à faire démarrer un jeu sur les chapeaux de roue est terrifiante d’efficacité.

Après une petite mise en bouche digne des meilleurs films de gangsters, c’est quelques années en arrière que nous sommes projetés, dans la peau d’un Nathan Drake encore enfant, quelques heures avant sa rencontre avec celui qui deviendra son mentor et son meilleur ami, Victor Sullivan. Je ne suis habituellement pas fan de ce genre de flash-backs, qui sont souvent mal amenés et mal construits. Mais celui-ci est une réussite, et force est de constater que déjà enfant, Nathan avait le chic pour s’attirer des ennuis :p

Le reste du jeu n’est bien sûr pas en reste. En fait, à part le niveau du château (celui que j’avais justement testé lors de la soirée) qui m’a vraiment déçue car il y avait moyen d’en faire quelque chose de bien mieux (un château perdu au milieu d’une jungle en France ? O.o), les autres s’avèrent très intenses.

Test Uncharted 3 : Drake's Deception

Non seulement Uncharted 3 est d’une beauté fracassante, prouvant encore une fois que Naughty Dog est certainement le studio maîtrisant le mieux les consoles Sony, mais la mise en scène est tout aussi hallucinante. Le vilain chien a réalisé ici un véritable film interactif, dans lequel jeu et cinématiques se mélangent si habilement qu’on parvient difficilement à en distinguer les frontières. Alors certes, on se croirait parfois dans un film d’action façon Taken ou Le transporteur tellement certaines scènes sont totalement abusées, mais après tout, c’est aussi pour ça qu’on l’aime notre Drake ;)

Côté scénario, Uncharted 3 reste là encore fidèle à la série. Sur fond de chasse au trésor (et de la mythique Atlantide des sables), Nathan et ses amis se lancent une nouvelle fois sur les traces de son ancêtre Sir Francis Drake, s’attirant au passage plus d’ennuis que jamais. Comme dans les opus précédents, les choses ne sont pas si cartésiennes, et ce que va trouver la petite bande (outre des mécanismes vieux d’il y a des milliers d’année et grands de plusieurs dizaines de mètres qui fonctionnent toujours parfaitement et que personne n’avait jamais remarqués :p) tombe parfois un peu dans l’univers fantastique. Cela dit, ce troisième opus s’avère plus « réaliste » que ses prédécesseurs, de par le fait qu’il ait été épargné de monstres et de nazis… ce qui n’est pas pour me déplaire !

Test Uncharted 3 : Drake's Deception

Maintenant, si Uncharted 3 m’a bluffée par sa maîtrise technique et son incroyable force d’immersion, un point m’ennuie encore : les gunfights. Si ceux-ci m’avaient déjà lassée dans le second opus, ils m’exaspèrent carrément dans celui-ci. Après 3 épisodes, la sauce ne prend plus. Les combats à un contre tous se succèdent, on tire, on se fait contourner, on peste, on recommence. La recette est bien rodée mais ne présente plus grand intérêt à mon goût. Si les phases d’exploration m’émerveillent et me scotchent à ma console, les phases d’action, elles, sont capables de me faire poser ma manette : trop fréquentes, trop improbables (mais comment Nathan fait-il pour tomber sur une armée d’ennemis en plein milieu du désert ?!?), et trop répétitives… Pourtant, l’arsenal est varié et le fait de pouvoir relancer les grenades en appuyant sur triangle au bon moment est amusant deux minutes ; mais ça s’arrête là.

Et puisqu’on en est dans les reproches, je pourrais encore ajouter la fâcheuse tendance de Drake à casser tout ce qu’il touche. J’en avais déjà parlé après la soirée de lancement car le niveau du château testé ce soir-là en était le parfait exemple : Nate ne peut pas poser un pied sur le sol sans passer à travers, ni se suspendre à une rambarde sans que celle-ci ne se détache. Si c’est amusant à petites doses, à trop en faire on finit par se lasser et par se demander si les développeurs n’ont vraiment rien trouvé d’autre pour « relancer » l’action.

Test Uncharted 3 : Drake's Deception

Malgré tout, j’ai passé un excellent moment en découvrant ces nouvelles aventures palpitantes de Drake. La magie opère toujours et, si les gunfights sont lourdingues et répétitifs, les phases d’exploration, elles, offrent des décors si variés (et magnifiques), des situations si critiques, et une immersion si forte qu’on en prend plein les mirettes en permanence. Je m’en tiendrai cependant au mode solo pour ces propos, n’ayant pas du tout pris la peine d’attaquer le mode multi. Uncharted est pour moi une série pour laquelle le solo s’est toujours suffit à lui-même et ne nécessitait absolument pas l’ajout d’un multi, à l’instar d’Assassin’s Creed. Jouer en ligne dans ce 3ème opus ne m’a donc pas plus attirée que dans le second, et la présence d’un pass en ligne est une raison supplémentaire à mon goût de ne pas m’y plonger (même si je possède le-dit pass, mais c’est pour le principe, vous voyez :p).


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